mardi 7 décembre 2010

Cantona et les banques : Initiative symbolique mais...

Cantona : Faire tomber le système !


Parmi les idées qui fusent pour tenter d'en finir avec les innombrables et gigantesques hérésies que les populations subissent, il est à noter celle de Eric Cantona, un des plus grands footballeurs de tous les temps. Par le biais d'un commentaire saisi à l'occasion d'une interview, Cantona a émis l'idée qu'en s'alliant avec des millions d'autres, chaque citoyen pouvait contribuer à faire écrouler le système financier actuel. D'après lui, il suffit que les gens aillent en masse vider leurs comptes en banque respectifs.


Pour diverses raisons, dont celle tenant à l'ignorance des populations quant "au jeu de dupes financier" et à ses subterfuges qui - heureusement pour les politiciens - échappent totalement à la plupart des citoyens, cette idée lancée en vrac a beaucoup de difficultés à susciter l'engouement de façon massive. Cependant quelques dizaines de milliers de personnes y ont adhéré et comptent suivre ce mouvement qui a lieu aujourd'hui, 7 Décembre 2010.


Des pages de facebook et des sites internet traduits en plusieurs langues ont relayé cette opération qui s'est étendue à d'autres pays que la France (Le Portugal en fait également partie).


L'initiative demeurera cependant symbolique :


- Symbolique de par son adhésion relative.

- Symbolique car elle ne propose pas "d'après". L'idée, qui au demeurant reflète la pensée citoyenne généralisée, pêche sans doute en ne proposant pas une suite cohérente et constructive, qui aurait apporté à ce mouvement plus de crédibilité et probablement beaucoup plus d'impact.

- Symbolique parce qu'elle ne créera pas de difficulté aux banques. En effet, vu que les banques ne possèdent en réalité qu'une portion infime des liquidités correspondant à la totalité de l'argent brassé, il faudrait pour les inquiéter qu'une "contagion" ait lieu, et que la somme globale retirée des comptes de façon concertée et massive représente plus de 10 % de la totalité de l'argent brassé par toutes les banques. En dessous de ces 10%, le système n'est pas mis à mal.


- Mais l'initiative est surtout symbolique, par le fait que l'idée de Cantona est révélatrice de prémices de prise de conscience de la part des populations littéralement spoliées par un système financier et une europe complice (1), qui ensemble ont endetté les Etats européens, aidés en cela par les dirigeants politiques des pays concernés qui font payer à leurs populations les immenses hérésies d'un système absurde, immoral, inefficace et destructeur.


Bien que symbolique, l'initiative de Cantona est cependant louable pour maintes raisons, et notamment par le fait que son but consiste à montrer du doigt un océan de dérives devenues insupportables. Mais son principal intérêt est probablement d'avoir marqué une étape charnière, celle du début du réveil des populations et de leur prise de conscience de l'énorme manipulation dont elles font l'objet. Les citoyens sont les dindons d'une gigantesque farce orchestrée par l'europe et la finance. Reste à savoir jusque quand ils accepteront de se cantonner à rester les simples pions d'un jeu totalement corrompu, et les innocentes victimes malmenées par une cohorte de coupables impunis.


"Le problème qui a été esquivé et pour lequel il faudra se battre tôt ou tard, c'est le conflit qui oppose le peuple aux banques" ! Lord Acton, historien anglais, 1834-1902.

"Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir !" Adam Kokesh.



Révolution :

L'Histoire a montré que les révolutions ont toujours pour principale et réelle origine la finance. Dans nos sociétés devenues mondialisées par la force, le libéralisme financier destructeur est né grâce à de grandes doses d'imagination et d'inventivité. Une révolution peut donc désormais elle aussi prendre les formes les plus diverses, dont celles auxquelles on s'attend probablement le moins.


... La révolution serait-elle en marche ?


(1) (Article 104 du traité de Maastricht, (retranscrit dans le traité de Lisbonne) : L'UE a interdit aux Etats adhérents d'avoir recours à leur banque centrale ou de fabriquer leur propre monnaie, donc l'argent dont ils ont besoin pour financer la bonne marche du pays. Les Etats adhérents à l'UE sont donc obligés d'avoir recours à la finance privée en payant de lourds intérêts. Cette incroyable manipulation organisée par l'Europe et les financiers qui l'ont créé, a ainsi mené les pays adhérents à l'UE à s'endetter considérablement année après année, et ce, juste afin de pouvoir rembourser des intérêts. Et ce sont donc les populations européennes qui pourtant sont les victimes de l'Europe et de son système aberrant, qui sont sacrifiées en devant rembourser une dette qui n'est pas la leur, et qui n'est rien d'autre qu'un gigantesque racket organisé entre UE et banquiers.



L'Argent Dette 2 : Promesses Chimériques (LAD2) Paul Grignon 2010 FR intégral from Bankster on Vimeo.

La révolution est-elle en marche ?

La révolution est-elle en marche ?


Banquiers, financiers, agences de ranking : Constats...

- Crise financière et sociale crée par les conséquences de l'incompétence des financiers et la complicité des agences de ranking

- Banques qui abusent constamment leurs clients. (Le nombre de plaintes relatives aux abus bancaires ne cesse d'augmenter).

- Banques qui ne remplissent pas leur mission et se transforment en casinos (1)

- Pouvoir de la finance libéralisé à outrance et devenu complexe, anarchique, incontrôlable et incontrôlé.

- Main-mise de la finance sur les économies et les Etats. (Le capitalisme basé sur la production et créateur de richesse globale et d'emplois, s'est transformé en simple capitalisme financier virtuel et destructeur)

- Banques incompétentes qui s'effondrent et que les populations sont forcées de sauver (sans contrepartie, en sauvegardant ainsi un système inefficace, et sans aucune remise en question)



Union européenne : Constats...

- Critères de Maastricht aberrants car identiques pour tous les pays concernés, et ne tenant aucun compte des décalages et des spécificités de chacun d'eux (c'est comme soigner tous les malades avec un seul et même médicament)

- Arnaques européennes constantes

- Technocrates européens n'ayant aucune légitimité démocratique populaire. (Les membres de la commission européenne ne sont élus par aucun citoyen, et aucun citoyen n'a le moindre contrôle sur eux)

- Technocrates européens inutiles et ruineux, voire même très ruineux, et rien qu'en notes de frais chèrement payées par les populations.

- Citoyens européens espionnés / violation des droits fondamentaux des citoyens à la vie privée

- Conflits d'intérêts et dessous louches

- Parlement européen non représentatif des populations et inutile. (Concertations, ententes tacites et alliance de la plupart des partis représentés au parlement européen pour l'élection de la commission européenne)

- Europe-machination dirigée en fait par les banquiers et les lobbies (Influence déterminante des lobbies que l'on soupçonne d'être les vrais dirigeants de cette europe)

- Arrangements et obscrurité

- Union européenne qui méprise les citoyens et la démocratie ( Mépris des "votes NON" à la constitution européeenne de la France et des Pays Bas. Traités non soumis aux votes des citoyens de la plupart des Etats. Et le pire : obligation faite aux irlandais de revoter une seconde fois!) . Le tout pour arriver à un traité de Lisbonne maquillé et passé en force ! Après ce constat il semble vain et illusoire d'évoquer la notion de démocratie dans cette europe.

- Pays livrés aux banquiers par l'europe, et littéralement pillés (2). Puis une fois endettés jusqu'à l'asphyxie, jetés en pâture aux agences de ranking... qui les pillent davantage en appliquant des taux d'intérêt sur une dette-racket encore plus élevés.

- Sous l'appellation "d'Union européenne"; et sur les dessous sombres sur lesquels cette énorme machine lointaine et incontrôlable est organisée, se cache en réalité une véritable arnaque et une escroquerie titanesque créée par des banquiers, pour les banquiers et les lobbies, et au détriment des populations.

- Une zone Euro devenue une des zones les moins enviables de la planète et connaissant la plus faible croissance.

- Quelques dirigeants d'Etats, dont le Portugal, osent enfin commencer à évoquer l'éventualité de sortir de l'Euro. Ce qui ne pourrait être que bénéfique. Mais c'est malheureusement encore à demi-mot, piégés qu'ils sont par la souricière dans laquelle ils ont entraîné les populations.

- Une Europe qui a ruiné les économies et les populations, et qui a détruit les aspects sociaux des pays qui la composent.

- Une europe qui ne vit que par le maintien de sparadraps, qui est de plus en plus au bord de l'implosion, qui n'a pas été conçue pour ses citoyens, et qui s'est avérée un retentissant échec sur tous les plans.


Politiciens et société : Constats ...

- Mensonges des politiques

- Politiciens véreux

- Affaires étouffées, tant en France qu'au Portugal, ou confiées à un processus de pseudo-justice tenu par des amis

- Arrangements, copinages, lois pondues pour les amis; mais aussi hérésies, escroqueries maquillées, intérêts privés et familiaux, corruption grandissante.

- Etats devenus des Etats bananiers où la corruption politique grandit en ne respectant pas les valeurs Républicaines.

- Impuissance totale des dirigeants des pays, devenus de simples valets de l'UE (3)

- Manipulations gigantesques et manoeuvres politiciennes n'ayant que des buts électoralistes.

- Appropriation des médias de masse par les acteurs les plus riches des pays et/ou par des entreprises privées travaillant pour l'Etat.

- Main-mise par le pouvoir sur les directions des télévisions et des radios.

- Incompétence et improvisation de toutes parts (improvisation sur une réforme des retraites obsolète dès sa naissance et prévue pour être complètement revue en 2013. Taxe professionnelle sensée disparaître mais qui en fait renaît sous une autre forme. Bouclier fiscal remis en question. Auto-entrepreneurs trompés, etc.)

- Démentellement des services publics essentiels tels l'éducation et la santé, afin que les lobbies privés qui dirigent cette europe puissent faire éclore leurs business basé sur le remplacement à prix fort des services publics

- Populations qui sont obligées de souffrir afin de payer une dette qui est en fait un racket, puisque composée d'intérêts inutiles imposés par les traités européens

- Impôts directs qui ne servent plus au fonctionnement du pays, mais uniquement à payer les intérêts de la dette

- Fracas social, acquis sociaux anéantis, services publics détruits au profit des lobbies du privé, chômage, pauvreté, violence, misère, souffrances...

- Dirigeants politiques qui ne gouvernent plus dans les faits, et dont les choix se cantonnent à des mesures drastiques permettant de rembourser la dette.

- Dissimulation de la tentative de mise en place d'un nouvel ordre mondial, qui dominerait les populations ?


Questions logiques et légitimes

- Combien de temps les populations vont-elles encore tenir ce régime hallucinant sans se révolter contre l'hérésie généralisée finanço-politico-eurocrate ?

- Combien de temps les citoyens vont-ils encore permettre à cette europe de les appauvrir et aux malfrats de la finance de poursuivre leurs hérésies ?

- Quand les pays vont-ils enfin sortir de cette europe et de son médiocre concept afin de ne plus subir ses hérésies et l'endettement gigantesque que ses règles imposées génèrent ?

- Combien de temps les citoyens-consommateurs obligés par la loi d'être assujettis au système bancaire décadent et véreux, vont-ils encore accepter d'être les victimes d'un système qui leur est imposé ?

- Comment les populations vont-elles continuer à accepter de s'appuyer sur des politiciens rendus totalement impuissants par l'UE, et étant en majorité déconsidérés car n'oeuvrant pas pour l'intérêt général ?

- Une révolution est-elle en marche dans les pays européens pillés par l'europe et les financiers qui la dirigent ?


Ce sont les grandes questions qui sont, soit sur toutes les lèvres; soit dans la plupart des pensées.

Chacun ne peut que constater que cette europe est un échec retentissant sur tous les plans. L'Euro, qui a lui aussi contribué à appauvrir les populations, va probablement imploser tôt ou tard. Ce sont les plus grands financiers de la City de Londres eux-mêmes, qui désormais le pensent.

Mai 68 est de plus en plus ouvertement évoqué. La colère gronde parmi les couches sociales moyennes et basses. Les populations sont sacrifiées. On injecte des Milliards dans les pays asphyxiés par les financiers, pour en réalité aller sauver les asphyxieurs. Les politiciens sont totalement discrédités. Les appels à l'initiative citoyenne commencent à apparaître sous les formes les plus diverses.

Les idées fusent... Voir une initiative émise par le footballeur Eric Cantona


(1) Comme en jouant sur les marchés financiers sauvagement libéralisés et incontrôlés, les banques ont des perspectives de gains immensément supérieures à celles qui consistent à effectuer des prêts aux populations ou aux entreprises, les banques préfèrent donc aller risquer des sommes considérables sur des produits financiers (qui s'avèrent parfois désastreux), plutôt que remplir leur vraie mission.


(2) (Article 104 du traité de Maastricht, (retranscrit dans le traité de Lisbonne) : L'UE a interdit aux Etats adhérents d'avoir recours à leur banque centrale ou de fabriquer leur propre monnaie, donc l'argent dont ils ont besoin pour financer la bonne marche du pays. Les Etats adhérents à l'UE sont donc obligés d'avoir recours à la finance privée en payant de lourds intérêts. Cette incroyable manipulation organisée par l'Europe et les financiers qui l'ont créé, a ainsi mené les pays adhérents à l'UE à s'endetter considérablement année après année, et ce, juste afin de pouvoir rembourser des intérêts. Et ce sont donc les populations européennes qui pourtant sont les victimes de l'Europe et de son système aberrant, qui sont sacrifiées en devant rembourser une dette qui n'est pas la leur, et qui n'est rien d'autre qu'un gigantesque racket organisé entre UE et banquiers.


(3) Environ 80% des lois sont décidées par l'UE. Les pouvoirs politiques des pays adhérents à l'UE sont donc réduits à leur plus simple expression, car conditionnés au respect des textes, des ordres, et des directives européennes. Les pouvoirs politiques en place ne peuvent donc plus influer véritablement les politiques de leurs pays respectifs. D'ailleurs, puisque la marche globale d'un pays est obligatoirement conditionnée par sa dette, on peut même affirmer les pays n'ont actuellement pratiquement plus aucune marge de manœuvre puisque les traités européens (1) les ont endettés. Les impôts directs payés par les populations, au lieu de servir le pays, ne servent plus qu'à rembourser les emprunts de la dette. Ce qui a évidemment pour conséquence le désastre économique et social auxquels les populations impuissantes assistent.

Union européenne, Banques, Dirigeants politiques

Union européenne, Banques, Dirigeants politiques


Les citoyens européens médusés et abasourdis assistent aujourd'hui aux hérésies générées par ces trois "entités".

Il serait aujourd'hui dérisoire et illusoire de vouloir "corriger les absurdités d'un de ces piliers" sans en corriger l'ensemble. Après le point de non-retour que les Etats membres de l'UE ont atteint, ces trois axes sont en effet désormais intimement imbriqués.

L'union européeenne

La racine du mal : l'Union Européenne. D'une part cette entité a été créée par des banquiers et pour les banquiers, excluant les citoyens de son essence ainsi que de toute décision et possibilité de contrôle. D'autre part cette UE a pris une emprise considérable sur la législation des Etats membres tombés sous son contrôle. Et pour peaufiner ce tableau non réjouissant, les traités de cette UE ont mis en place l'endettement massif et irresponsable des Etats membres. Cette europe est donc responsable d'avoir mené les économies, les pays et les populations, jusqu'au point critique et insupportable dans lequel ils se retrouvent désormais. (1).

Les dirigeants politiques

La conséquence directe est que les dirigeants politiques des Etats concernés ne dirigent pratiquement plus leurs pays respectifs, et encore moins dans l'intérêt général. D'une part parce que l'emprise législative européenne est trop forte et les rend impuissants.

D'autre part parce que l'essentiel de leur tache se cantonne aujourd'hui à trouver les moyens de rembourser les lourds intérêts de la dette publique générée par le concept-même de cette Europe. Toutes les décisions qu'ils sont encore en mesure de prendre n'ont plus qu'une seule obsession et un seul point de mire : tout faire pour que le remboursement des financiers prêteurs puisse être effectif.

Les banquiers

Quant aux banquiers et à la finance en général, ils ont bénéficié du système et de l'aubaine européeenne crée sur pièces pour eux, mais ils ont par ailleurs également créé les conditions favorables pour ne plus avoir à remplir leur mission première; et se sont engouffrés dans une spirale ayant pour centre une nouvelle forme de capitalime, le capitalisme financier libéral anarchique et incontrôlé.

Tous ces facteurs conjugués aboutissent aujourd'hui à une situation désespérée autant qu irrationelle, et que les populations devront malgré elles continuer à supporter... peut-être...



(1) article 104 du traité de Maastricht qui a interdit aux Etats membres de continuer à fabriquer leur propre monnaie, et les a obligés à s'edetter auprès du financement privé. Les Etats n'ont donc pas été endettés, mais pillés.

Voir : La révolution est-elle en marche ?