mardi 7 décembre 2010

Union européenne, Banques, Dirigeants politiques

Union européenne, Banques, Dirigeants politiques


Les citoyens européens médusés et abasourdis assistent aujourd'hui aux hérésies générées par ces trois "entités".

Il serait aujourd'hui dérisoire et illusoire de vouloir "corriger les absurdités d'un de ces piliers" sans en corriger l'ensemble. Après le point de non-retour que les Etats membres de l'UE ont atteint, ces trois axes sont en effet désormais intimement imbriqués.

L'union européeenne

La racine du mal : l'Union Européenne. D'une part cette entité a été créée par des banquiers et pour les banquiers, excluant les citoyens de son essence ainsi que de toute décision et possibilité de contrôle. D'autre part cette UE a pris une emprise considérable sur la législation des Etats membres tombés sous son contrôle. Et pour peaufiner ce tableau non réjouissant, les traités de cette UE ont mis en place l'endettement massif et irresponsable des Etats membres. Cette europe est donc responsable d'avoir mené les économies, les pays et les populations, jusqu'au point critique et insupportable dans lequel ils se retrouvent désormais. (1).

Les dirigeants politiques

La conséquence directe est que les dirigeants politiques des Etats concernés ne dirigent pratiquement plus leurs pays respectifs, et encore moins dans l'intérêt général. D'une part parce que l'emprise législative européenne est trop forte et les rend impuissants.

D'autre part parce que l'essentiel de leur tache se cantonne aujourd'hui à trouver les moyens de rembourser les lourds intérêts de la dette publique générée par le concept-même de cette Europe. Toutes les décisions qu'ils sont encore en mesure de prendre n'ont plus qu'une seule obsession et un seul point de mire : tout faire pour que le remboursement des financiers prêteurs puisse être effectif.

Les banquiers

Quant aux banquiers et à la finance en général, ils ont bénéficié du système et de l'aubaine européeenne crée sur pièces pour eux, mais ils ont par ailleurs également créé les conditions favorables pour ne plus avoir à remplir leur mission première; et se sont engouffrés dans une spirale ayant pour centre une nouvelle forme de capitalime, le capitalisme financier libéral anarchique et incontrôlé.

Tous ces facteurs conjugués aboutissent aujourd'hui à une situation désespérée autant qu irrationelle, et que les populations devront malgré elles continuer à supporter... peut-être...



(1) article 104 du traité de Maastricht qui a interdit aux Etats membres de continuer à fabriquer leur propre monnaie, et les a obligés à s'edetter auprès du financement privé. Les Etats n'ont donc pas été endettés, mais pillés.

Voir : La révolution est-elle en marche ?

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