jeudi 6 mai 2010

Le Pape Benôit XVI au Portugal. Réussite avant l'heure !

Le Pape Benoît XVI se rend au Portugal du 11 au 14 mai 2010.

Sans risque, nous pouvons afficher un exploit; celui consistant à déclarer plus d'une semaine à l'avance, que la visite du Pape au Portugal s'est parfaitement déroulée !

L'opération médiatique savamment orchestrée s'est avérée une réussite incontestable, et le spectacle a connu un engouement sans précédent.

La saga d'un Pape au Portugal, une méga-production médiatique assurée avec un professionnalisme pointilleux et sans faille, par une église attentive au moindre détail et soucieuse de préserver les apparences... aura été un réel succès avant l'heure. :-)



Até já...

mercredi 5 mai 2010

La danse des malfrats financiers

La valse des malfrats de la finance se poursuit, (ou l'échec de l'europe de la médiocrité).

Les désastreuses conséquences de la machine infernale se cachant derrière cette "Europe de l'échec" se poursuivent. Les marchés s'affolent. Plus rien n'est contrôlé. L'europe ne protège pas; elle décime. Et les populations entraînées malgré elles dans la tourmente de cette aberrante eurocratie et de son absurdité, se préparent à souffrir... au profit des banquiers.

... Jusque quand ?


Rappel historique rapide (et volontairement simplifié pour une meilleure compréhension) :

- Le traité de maastrich et l'incroyable escroquerie de son article 104 (retranscrit dans l'article 123 du traité antidémocratique de lisbonne), stipule que plus aucun Etat de l'UE ne pourra faire appel à sa propre banque centrale pour contracter les prêts nécessaires à son équilibre budgétaire et à la marche du pays. Depuis maastrich, symbole eurocrate par excellence, chaque Etat concerné doit donc, année après année, emprunter l'argent nécessaire auprès des banquiers... mais avec des intérêts !

Les Etats concernés ont donc inévitablement vu accroître leur dette de façon considérable et se sont appauvris du fait des intérêts colossaux qui s'accumulent au fil des années. Les dirigeants des Etats concernés ont donc curieusement choisi d'appauvrir les populations, en versant inutilement aux banquiers des intérêts (qu'ils ne versaient pas lorsqu'ils "fabriquaient" eux-mêmes l'argent nécessaire à leur bon fonctionnement. Cette absurdité peut sembler surnaturelle tant elle est d'une ampleur dépassant l'imagination. Mais en politique, et d'autant plus s'agissant d'europe, plus la magouille est gigantesque et bizarrement mieux elle passe auprès des populations.)

Au point que dans la plupart des pays concernés (dont la France et le Portugal), les impôts sur le revenu ne servent plus au fonctionnement de la Nation, mais uniquement à payer les intérêts aux banquiers. La plus grosse partie de ce qui est qualifiée de "dette" n'est en réalité qu'artificielle, et n'est rien d'autre que la résultante de ces intérêts inutiles versés comme une rançon aux banquiers.

En d'autres termes, chaque centime que les français et les portugais (entre autres européens) paient chaque année en impôt direct, ne sert plus qu'à régler les intérêts d'une rançon aux banquiers, au lieu d'être utilisés pour la bonne marche du pays et ses besoins sociaux et économiques.

Cette véritable rançon ainsi versée chaque année au seul profit des banquiers, a donc considérablement appauvri les pays et les populations européennes, avec toutes les conséquences désastreuses visibles au quotidien. D'autant plus que même les impôts directs ne parviennent plus qu'à régler les intérêts de la "dette-rançon". La dette elle-même s'accumule d'année en année, atteignant une ampleur vertigineuse.


Les signataires du traité de maaastrich ainsi que les fautifs de la transposition de l'article 104 du traité de maastrich en l'article 123 du traité de lisbonne - passé par la force et l'irrespect total - seront-ils un jour jugés pour leur méfait ? L'histoire répondra sans doute un jour à cette question.


- Monnaie unique (Euro) : Cette monnaie est venue "cacher la misère" de la machinerie européenne, rendre artificiels la "photo des indices économiques" des Etats, et prolonger artificiellement la date de l'agonie prévisible de la plupart des Etats entrés dans l'UE. (L'Economie de l'Espagne a ainsi été maintenue dans une visibilité ne correspondant pas à sa véritable situation.)

- Par ailleurs, l'Euro a en parallèle considérablement réduit le pouvoir d'achat des populations européennes, puisque sa mise en place a été suivie de hausses des prix vertigineuses.

- Les impositions du pacte de stabilité européen forçant des Etats aux économies très différentes à se plier aux mêmes indices et aux mêmes règles, s'avère une aberration, et oblige beaucoup d'entre eux à adopter des plans dévastateurs, entraînant des hérésies sociales autant qu'économiques, préjudiciables pour le futur.

"On ne traite pas des patients différents avec le même médicament !". Et c'est là une des plus grandes incongruités de cette machination européenne dont la médiocrité n'a d'égal que le reflet de son échec permanent. Cette Europe n'affiche que précarité, aberrations, mépris de la démocratie, misère grandissante, avec l'inévitable violence qui en résulte.


- L'Empire eurocrate, en réalité dirigé par et pour quelques grands lobbies, n'apporte que des déconvenues aux populations européennes, les enfonçant année après année un peu plus dans un délabrement inacceptable.

- Printemps / été 2008 : Attaque spéculative sur le pétrole par les spéculateurs de tous bords. La machine infernale se cachant derrière la soi-disante Europe laisse faire et manifeste une fois encore son impuissance à protéger les populations. Même la tva encaissée sur les hausses vertigineuses des carburants est ainsi encaissée par les Etats, appauvrissant plus encore les populations.

- Octobre 2008 : Les agences de notation ont été (sans doute volontairement) incapables de prévoir la catastrophe financière. Leur incompétence manifeste alliée à celle des banquiers aboutissent à ce qu'ils ont "osé" appeler "la crise".

- (Pour rester en Europe) : Les dirigeants des Etats auraient pu laisser s'écrouler les banques n'ayant pas su se gérer efficacement et sainement. Dans une société dite de libre économie/entreprise, l'incompétence et la magouille doivent être sanctionnées. Ca n'a pourtant pas été le cas, et l'alliance des banquiers et des politiciens à leur botte a abouti sur des plans qui ont ainsi pallié aux incompétences des banquiers et autres malfrats de la finance.

Les Etats (en fait les populations malgré elles) ont donc décidé de "garantir" la pérénité des banques, qui n'ont pas tardé à voir repasser leurs clignotants dans le vert, affichant très vite une santé éclatante et des bénéfices record. Paradoxe logique.

Du fait de ces "aides massives" ainsi apportées aux banquiers, les Etats ont vu leurs indices se dégrader à grande vitesse. La plupart des pays de l'UE franchissent la ligne jaune , affichent des résultats catastrophiques, et voient leurs économies respectives se délabrer à grands pas.

- Les spéculateurs financiers, (parmi lesquels des banquiers sauvés du naufrage), s'acharnent alors sur les Etats qui ses sont fragilisés pour les sauver.

- Les financiers, alliés aux piètres agences de notation, voient leurs intérêts croisés et montent un véritable complot économique à l'égard des Etats qui les ont pourtant aidés. De simples notations émises par quelques vaseuses agences de notation incompétentes et sans importance, suffisent à entraîner les pays qu'ils souhaitent sous les feux de la rampe, et à les endetter davantage.

Non contents de rançonner et d'endetter les Etats européens obéissant aux critères imbéciles de l'europe et de maastrich; non contents de manipuler la machinerie économico- financière se cachant derrière cette europe de la misère; non contents de créer une des plus grandes crises économiques de l'histoire; et non contents d'avoir été sauvés par ceux qu'ils enfoncent depuis des années... ils ont décidé de placer l'estocade finale et de "se payer" les Etats et les populations.

- On en arrive donc à la situation actuelle. La zone Euro est la zone du monde connaissant la plus faible croisssance. Elle affiche en parallèle l'image d'un désastreux échec permanent. La Grèce est obligée de faire en partie appel au FMI. Les dirigeants des Etats de la machinerie technocrate européenne s'obligent à imposer à leurs populations respectives des plans draconiens, conséquence de l'hérésie de cette europe et des malfrats qui la tiennent, et tout cela pour pouvoir rembourser une dette/rançon qui n'a jamais eu lieu d'être !


5 mai 2010 : Les places boursières s'affolent :

Cela nous permet de prévoir les pays qui après la Grèce, vont devoir subir inutilement les conséquences désastreuses de cette gigantesque mascarade inacceptable, une conjoncture néfaste mélangeant les absurdités de l'UE et les facéties des spéculateurs.

Bourses du 5 mai 2010 :

Grece : -6,68%

Espagne : -5,41%

Italie : -4,70%

Portugal : -4,21%

France : -3,64%

Un nouveau Krach de cette ampleur au lendemain d’un plan de "soi-disant sauvetage" de 120 milliards à la Grèce, est plus que préoccupant.


Espérons que ces "adversaires invisibles" et leurs gigantesques arnaques induisent au moins des points positifs :

- Une prise de conscience des populations que cette UE est une totale aberration, avec des règles inacceptables, et n'ayant pour objectif que de fragiliser, appauvrir, et maintenir les populations dans la précarité et sous des peurs constantes afin de mieux pouvoir les contrôler.

- Que certains pays sortent de la zone Euro et de son gigantesque piège à appauvrir.

- Que, qui sait, l'éclatement de sa monnaie unique devienne enfin une réalité.

- Que par miracle, cet empire anti-démocratique de papier se cachant pompeusement derrière l'apellation d'UE, puisse voir se profiler au plus vite le début de sa fin. La médiocrité de cette machination eurocrate ne serait ainsi plus que le triste cauchemar d'un passé à oublier au plus vite.

C'est ce qu'on peut sincèrement souhaiter de mieux aux populations des pays qui composent cette gigantesque mascarade qualifiée "d'union européenne", et qui en subissent tous les effets hautement nocifs et les conséquences désastreuses dans leur vie quotidienne.


Até já... :-)