mercredi 11 mai 2011

Pourquoi l'euro est-il "la monnaie de la pauvreté" ?

Pourquoi l'euro est-il "la monnaie de la pauvreté" ?


Introduction : Personne de sérieux et de responsable ne doute plus désormais que l'euro s'avère néfaste, dangereux, et qu'il est révolu. Il faut donc choisir entre sacrifier l'euro ou continuer à sacrifier les populations. Ceux qui s'acharneront à vouloir continuer à sacrifier les populations inutilement au nom d'une pseudo-idéologie aveugle, au lieu de condamner l'euro, prendront une lourde responsabilité. Ils auront inévitablement à répondre; devant les hommes qu'ils sacrifient pour un dogme aberrant et destructeur; devant l'avenir qu'ils auront assombri, et devant l'histoire qu'ils auront rendue décadente.


L'euro est en effet la monnaie de la pauvreté. Pourquoi ?


- Parce que l'euro est en soi... la monnaie de la crise. Le sentiment actuel qui prédomine dans les marchés financiers eux-mêmes, est que l'euro est perdu ! Depuis que l'euro existe, la zone euro est une zone toujours en crise, empêchant les pays qui la composent de se ressaisir, aggravant ainsi l'ampleur des crises. L'Euro induit l'austérité, l'injustice et créé un cercle infernal.


- Parce que la zone euro, au lieu de nous protéger, nous empêche au contraire de croître et de prospérer. La zone euro est ainsi une des zones économiques ayant la croissance la plus faible sur la planète.


- Parce que L'euro est "un refuge pour faibles". Une douzaine d'économistes de la City à Londres, donc pas des enfants de coeur, ont en 2010, admis que l'euro est condamné. Andrew Lilico, chef économiste du groupe de réflexion Policy exchange, a même déclaré qu'il y a pratiquement "zéro probabilité" que la zone euro survive dans sa composition actuelle. Pour Peter Warburton, de "Economic Perspectives", dans 5 ans l'euro sera "un refuge pour les faibles, et non une forteresse pour les forts" .


- Parce que l'euro n'est que la monnaie d'une idéologie. Il a été créé pour tenter de donner un sens à une europe qui n'en a pas. Cette europe se protégeait ainsi davantage des risques d'une désintégration grâce à une icône monaitaire lui servant de bouclier. Conclusion : l'échec a été double et amplifié. Celui de cette europe et celui de sa monnaie. L'ensemble décime les populations. Beaucoup de pro-européens veulent une Europe, mais surtout pas de cette europe-ci, avec ses règles néo-libérales et sa monnaie destructrice qui symbolisent la décadence économique, sociale et même... morale.


- Parce que l'euro est condamné à l'éclatement. On ne peut plus sauver l'euro. Et tout le temps perdu à tenter "de sauver inutilement l'insauvable" n'apporte que nuisances et ne fait qu'amplifier le ralentissement voire la destruction des économies.


- Parce que l'euro tue. Il tue l'économie. Il tue les initiatives. Il tue le progrès. Au nom de d'une monnaie caduque adoptée par une europe caduque, on crucifie les populations à l'autel des sacrifices. La Grèce, l'Irlande, le Portugal, de nouveau la Grèce, mais aussi tous les autres pays ayant adopté cette monnaie, voient leurs populations s'enliser dans la régression sociale, les économies se délabrer, la qualité de vie sé détériorer, le chômage croître; les patrimoines nationaux mis en vente, le pouvoir d'achat regresser etc... au nom d'une monnaie qui détruit tout sur son passage. L'euro tue même des êtres humains, du fait de la pauvreté qui gagne les pays concernés à pas de géant depuis que cette europe les a happés, et pire encore depuis que l'euro leur a été imposé.


- Parce que l'euro contribue fortement à la baisse du pouvoir d'achat des citoyens européens. Certes, même s'ils deviennent une denrée de plus en plus rare, il existe encore quelques esprits égarés ou aveuglés par les mirages de cette europe. Certains vont même parfois jusqu'à se montrer hautains, pédants ou haïneux envers leurs contradicteurs. Mais ils ont beau s'égosiller à tenter d'affirmer que l'euro n'est en rien dans l'augmentation des prix et que ce sont les habitudes de consommation qui ont changé. Les citoyens n'ayant pas subi un lavage de cerveau ne sont pas dupes. Ils ont constaté des augmentations sur des produits courants astronomiques, impensables. L'Euro a appauvri et il continue à appauvrir les populations qui l'ont adopté.


Des exemples simples de la vie de tous les jours : tels un café au comptoir, qui coûtait en moyenne autour de 1,50F, et qui en une dizaine d'années devrait avoir augmenté de moins de 30%, donc coûter autour de 2 Francs, coûte aujourd'hui en moyenne 1 Euro, c'est à dire 6,50 Francs. Donc 300 % d'augmentation au lieu de 30%. Un % d'augmentation 10 fois supérieur à la normale du fait de l'euro. Gigantesque ! Et ce n'est rien face à l'augmentation de multiples produits de consommation courante, qui pour certains ont dépassé les 800% d'augmentation. La baguette est un autre exemple. L'Euro appauvrit bel et bien les populations.


- Parce que les pays européens qui n'ont pas adopté l'euro s'en sortent beaucoup mieux. Le Danemark, par exemple n'est pas tombé dans le piège de l'euro. Et heureusement car il s'en porte à merveille. Pendant que les Etats ayant adopté l'euro sombrent dans les restrictions, le chômage et les souffrances, les Danois dansent avec éclat... hors de l'euro.


- Parce que l'euro est la monnaie de la médiocrité et de la désunion. Cet aspect est certes symbolique, mais révélateur. Peu de gens éprouvent aujourd'hui de la fierté d'avoir pour monnaie l'euro. Le symbole que véhicule l'euro est d'ailleurs très impersonnel. Mais au-delà de cette évidence, il y a surtout le fait que les populations associent obligatoirement l'euro à une monnaie de discorde (les populations sont divisées quant à son maintien), et à une monnaie qui a apporté de graves contraintes et tumultes. A une monnaie qui a apporté une dose de médiocrité à leur vie.


- Parce que l'euro (et les règles absurdes de cette europe), empêchent les Etats de procéder à des ajustements. Ils se retrouvent donc enfermés dans un piège, où ils sont dépendants du bon vouloir des marchés financiers. Les pays concernés deviennent par conséquent les otages de la finance. Le Portugal l'a ainsi vu récemment en se faisant piéger par les agences de ranking et en étant pieds et poings liés aux absurdités de cette europe et de sa monnaie. Aucune marge de manoeuvre. On fait souffrir les populations inutilement, au nom de la monnaie de la souffrance, et pour que les pères de l'euro ou encore quelques quelques technocrates n'ayant été élus par aucun citoyen, ne soient pas désavoués.


- Parce que l'euro (comme cette europe), n'a pas été conçu pour les populations. Il n'a été conçu que pour les financiers. On a certes manipulé les populations en les attirant avec un avantage pratique présenté par l'euro : ne plus devoir changer de la monnaie en se rendant dans les pays qui l'adoptent. Et grâce à ce subterfuge enjoliveur (que les citoyens utilisent combien de fois par an?), on a ainsi appâté les populations pour pouvoir passer l'euro en force. Pendant que cet euro fait des ravages, la finance jubile.


- Parce que l'euro a entraîné une spéculation effrénée et incontrôlée dont les populations supportent les multiples conséquences néfastes. Le capitalisme classique s'est volatilisé devant le capitalisme financier. La notion de production a fait place à celle de la spéculation sans limites ni contrôle. De multiples valeurs se sont estompées, donnant de moins en moins de sens au travail et au mérite.


- Parce que l'euro est incohérent et absurde. Les populations haïssent de plus en plus cette europe et sa monnaie, et pour cause. Il est inconcevable que des nations ayant des économies si différentes; des taux de croissance et d'inflation si dissemblables, se voient obligées d'appliquer les mêmes règles; se basent sur la même monnaie, et se voient imposer les mêmes niveaux de contraintes. On soigne rarement les malades ayant des profils différents avec un seul et même médicament. Parmi eux, des pays succombent en essayant vainement d'appliquer des théories autant généralistes qu'absurdes et destructrices. Le pacte de stabilité européen est une d'entre elles, probablement une des plus incohérentes et néfastes.


- Rigueur et pauvreté. Parce que la banque centrale européenne dont l'euro est le fleuron, applique des politiques de rigueur et de pauvreté. Pire, ces politiques à oeillères s'avèrent être l'échec que l'on constate partout au quotidien. La politique persistante de l'euro fort, freine les exportations et le commerce extérieur européen, fragilisant plus encore les économies, et augmentant le chômage. J-C. Trichet, seul à bord et sans contrôle, a par ailleurs encore déclaré en février 2011 "qu'augmenter les salaires serait la dernière bêtise à faire" en Europe. Tirer vers le bas, telle est la devise de la BCE et de son euro.


- Parce que cet Euro est la monnaie, non pas de l'europe, mais de l'Allemagne. L'Euro a été calqué sur la monnaie allemande. Cette europe est d'ailleurs elle-même maintenue rampante et basée sur l'Allemagne, ses indicateurs économiques, et le pouvoir (reconnu) de son lobbyisme, qui s'est étendu à cette europe (on estime entre 15 et 18 mille, les lobbies à Bruxelles)


- Parce que l'euro est une véritable machine à appauvrir. Avec l'article 104 du traité de Maastricht, les pays entrés dans cette europe se sont vus interdire de faire appel au financement interne, et ont été obligés d'avoir recours à la finance européenne débridée. Il s'est alors créé des produits financiers perfides rendant totalement incontrôlable le détermination de l'origine des prêteurs. N'importe quel citoyen a pu se retrouver lui-même prêteur.


En permettant de diluer ainsi le système, cette europe et ses règles absurdes ont entraîné la décadence des pays et des populations. Les pays concernés ont ainsi été endettés inutilement à des niveaux inimaginables. Depuis, on leur répète sans cesse "qu'ils sont endettés et que les caisses sont vides" ! Alors qu'ils ont en fait été victimes d'une sorte de pillage organisé depuis 1992, date de l'effet de l'article 104 de Maastricht, que les technocrates et les politiciens ses sont empressés de retranscrire dans l'article 123 du traité de lisbonne. Cet euro et ces règles européeennes ont ainsi semé une misère rarement vue jusqu'à présent.


- Parce que l'euro est en faillite. Cette europe autant que sa monnaie, ont vite montré leurs limites. L'euro est le symbole de tout un système en déconfiture et en faillite, qui ne tient que grâce à de gigantesques efforts de communication.


- Parce que l'euro est l'ennemi de la démocratie. Les conséquences désastreuses de l'euro ont des effets dévastateurs. Cela éloigne évidemment de plus en plus les citoyens de cette europe, et à juste titre. Mais cela les éloigne aussi de la politique en laquelle ils n'ont plus confiance. Pire, cela favorise un certain rapprochement vers des partis extrêmistes. Tout ceci découle d'une sorte de résignation mêlée à du désespoir, qui ne s'est pas encore transformé en révolte.


L'euro est un ennemi de la politique et peut compromettre la notion-même de démocratie, avec ses conséquences néfastes. Cette monnaie et l'europe à laquelle elle s'accroche deviennent une arme de destruction massive. Plus d'un grec sur quatre vit désormais sous le seuil de pauvreté. Partout dans cette europe et plus encore dans la zone euro, considérée comme la nouvelle zone de la pauvreté, Les populations des pays enfoncés dans l'euro se sont depuis longtemps blottis dans la morosité, la crainte permanente du lendemain, sinon le désespoir. L'avenir n'a pas plus de sens que le présent. Tout autour d'eux vole en éclats.


Jusqu'où les populations tiendront-elles sans se révolter et sans être entraînées dans des explosions sociales sans précédent ? Jusqu'où cette europe veut-elle traîner les populations qu'elle a piégées ?


- Parce que l'euro est l'arnaque du siècle


- Parce que personne ne veut de l'euro. Comme pour le traité de Lisbonne; les populations n'ont pas été consultées pour la mise en place de l'euro. Et celles qu'on a daigné consulter sur la question, n'en veulent pas ! Malgré des manipulations tout azimut, les opinions publiques européennes se rendent de plus en plus compte que l'euro est une hérésie. Rester dans l'euro va devenir intenable. La gronde s'amplifie et s'étale.


- Parce que l'euro n'existe pas ! En effet, l'euro était sensé être une monnaie unique. Or aucun Etat de la zone Euro n'achète des Euros au même prix. Ainsi les grecs paient 4 fois plus d'intérêts que les allemands pour obtenir ... le même Euro ! Une monnaie qui n'a la même valeur pour AUCUN des Etats qui l'a adoptée, est tout sauf une monnaie unique. Cette illusion d'optique à laquelle on a donné le nom d'euro, et que certains s'acharnent à maintenir en vie artificielle, n'est pas qu'une hérésie; c'est une hérésie destructrice qui sème pauvreté, décadence et souffrances. Une monnaie bête et méchante bâtie sur du vide et sur des illusions n'a en soi aucun avenir.


- Parce que l'euro nous fragilise. Même des "spécialistes de la question", et non des moindres, tels Paul Grauwe, ancien conseiller de barroso, donc loin d'être un anti-euro à la base, le disent : l'euro nous fragilise.


- Parce que l'euro est insidieux et perfide. En créant l'euro, "on" avait si peu confiance en lui qu'on lui a permis de nous emprisonner. L'euro et le système perfide qui a piégé les populations, a enfermé les pays concernés dans un sombre trou sans sortie apparente. Désormais, si un seul pays veut se libérer seul, il se retrouve confronté à des aspects négatifs... induits par l'euro lui-même. L'euro aura été perfide jusqu'à après la sortie de la souricière.


LA SOLUTION : Si par contre plusieurs pays sortent ensemble de ce gigantesque traquenard, l'euro devrait à priori se désintégrer de lui-même. Et c'est plus facile qu'on ne le pense. C'est la solution pour que les Etats se tirent de ce piège, et que les populations se libèrent de la pression insupportable de l'euro et de cette europe qui s'accroche à lui. On pourrait sans doute alors adopter l'euro en tant que monnaie commune de référence entre Etats européens, et non plus en tant que monnaie unique de pays d'une pseudo-union.


Il n'y a aucune raison objective et réelle, à part des raisons aveugles et de pur principe, pour ne pas sortir d'une monnaie qui apporte infiniment plus d'inconvénients que d'avantages. L'euro (autant que cette europe) était sensé nous protéger et nous amener la prospérité : il nous apporte en fait appauvrissement et misère, et par conséquence peurs et violence.


L'euro tel qu'il est aujourd'hui, c'est à dire en tant que monnaie unique, est bel et bien la monnaie de la pauvreté. L'explosion de l'euro est plus qu'une nécessité; c'est un impératif permettant de freiner le massacre qu'il entraîne. C'est une urgence absolue pour les populations.