Hier, pendant la première mi-temps de son match contre l'équipe nationale d'Espagne, la sélection portugaise a eut quatre (4) actions ayant présenté un danger réel et incontestable devant les cages espagnoles.
Lors de ces actions d'éclat, il aurait suffit qu'une d'entre elles aboutisse; que le rebond du ballon lâché par le gardien espagnol ait été propulsé 10 cm plus loin ou plus bas, pour que le destin des joueurs portugais change radicalement, et pour que toute une Nation se retrouve en délire.
10 centimètres qui vont ou qui viennent, et qui dans une immensité de temps et d'espace sont d'un degré de relativité qu'Einstein aurait probablement qualifiée d'anecdotique. Ce sont cependant bien ces petits centimètres qui hier ont fait défaut aux portugais.
A contrario, du côté adverse, lorsque Vilas, l'attaquant espagnol effectua un tir au but, et que Eduardo relâcha le ballon, cet objet de convoitise à la forme ronde a choisi de revenir tout droit dans les pieds de Vilas... qui n'eut plus qu'à le propulser au fond des filets ! Ironie du sort; étincelle nécessaire en toute occasion; magie du hasard communément qualifié de "chance"; part d'aléa qui change la donne des choses, et décide finalement du sort et de la suite d'une partie de football.
10 cm en plus ou en moins; une simple étincelle placée d'un côté ou d'un autre; et la prestation footbalistique de toute une Nation passe subitement aux yeux des spécialistes et du monde, du statut de moyenne à celle de fabuleuse. Hier, d'un coup, une simple étincelle aurait fait passer les joueurs portugais de "moyens" à "héros" !
Il s'en faut d'un rien. Et c'est ce petit rien, qui entre deux équipes de grande valeur, parvient souvent à faire la différence et à changer radicalement la physionomie d'une partie.
Hier, cette différence ressentie dans la suite du match fut nettement perceptible. Les espagnols ont semblé dominer la partie, s'accaparant le ballon afin de conserver l'avantage au score. Mais si la fameuse étincelle avait choisi de s'allumer du côté portugais lors des actions précitées, le tournure du match aurait été toute autre, et aurait inversé la perception d'ensemble.
Ceci pour dire que l'issue d'une partie de football entre des équipes de ce niveau tient à si peu de choses, qu'il est inutile de se lamenter, et encore moins de se lancer dans des analyses dont la profondeur n'est qu'hypothétique et superficielle, car uniquement fomentée par la tournure du match; elle-même dépendante de cette fameuse étincelle, qui à un moment donné choisi de briller d'un côté... ou de l'autre.
Hier il fallait un gagnant. Ce fut l'Espagne. L'étincelle fut de son côté, donnant à cette équipe un éclat mérité. Bravo. :-)
Até já...
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